Maigrir sans régime, grâce à la chirurgie de l’obésité

Grâce aux progrès fulminants réalisés dans le domaine de la chirurgie de l’obésité, il est désormais possible pour chaque patient ou patiente, souffrant d’obésité, de reprendre sa vie en main et de retrouver une corpulence normale.

La chirurgie de l’obésité appelée aussi « chirurgie bariatrique », propose différentes solutions pour les personnes qui n’ont pas réussi à maigrir avec les régimes ou le sport, et qui souhaitent perdre du poids rapidement et efficacement.

En quoi consistent alors ces opérations et quels sont les résultats ?

 

L’anneau gastrique

La pose d’un anneau gastrique est  une opération couramment pratiquée, qui se fait sous anesthésie générale et sous cœlioscopie.

Un anneau en silicone est posé autour de la partie supérieure de l’estomac, séparant ce dernier en deux parties : une poche supérieure de 15 à 25 cm3, et une poche plus grande.

L’anneau est ajustable : plus il est serré, plus les aliments passent lentement à travers la poche supérieure, ainsi le patient atteint plus rapidement le sentiment de satiété. Le but est d’aider le patient à satisfaire son appétit en consommant de plus petites portions de nourriture, ce qui amène à une perte de poids sur le long terme.

Le Bypass gastrique

Le principe du bypass gastrique est de diminuer le volume de l’estomac et de faire dériver le circuit alimentaire.

Ce « court-circuit » de l’estomac (d’où le nom bypass), produit une malabsorption de la nourriture. Ainsi, le patient est incité à consommer moins de nourriture, ce qui logiquement résulte en une perte de poids.

La Sleeve gastrectomie

Lors d’une sleeve gastrectomie, une grande partie de l’estomac est enlevée, pour ne laisser à la place qu’un tube étroit. De cette manière, les aliments passent plus lentement dans le tube, avant d’être évacués rapidement dans l’intestin grêle.

Un des principaux effets de de la sleeve gastrectomie, c’est tout d’abord la diminution du taux de ghrêline (l’hormone de la faim), et donc la diminution de l’appétit du patient. Ensuite, un changement se produit au niveau de la flore bactérienne de l’œsophage : le patient a moins d’intérêt pour les viandes, mais en revanche il se sent plus attiré vers les légumes.

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