Une poitrine galbée a toujours incarné le signe de la féminité, partout dans le monde.
Les femmes ayant de petits seins ou une poitrine vraiment plate ne se sentent pas du tout attrayantes, ni désirée et deviennent complexées par la taille de leurs poitrines.
Avoir des seins petits, tombants représente de plus en plus, un complexe chez beaucoup de femmes, qui cherchent désespérément commet augmenter le volume de leurs seins
Plusieurs sites internet proposent des produits « miracles pour augmenter la taille et le volume des seins, mais ces produits sont inefficaces voire dangereux.
D’autres proposent des produits naturels avec des recettes de grand-mères qui peuvent être pour certaines femmes, efficaces mais qui demandent beaucoup de patiences et persévérance.
On peut voir par exemple que l’huile de fenugrec ; qui d’après certains, fait grossir les seins mais jusqu’à aujourd’hui n’a pas montrée de résultats concrets.
Une des méthodes, qui est, la plus la plus plébiscitée et la plus efficaces de nos jours est l’augmentation mammaire, qui consiste à donner du volume et un galbe à la poitrine.
Grace à l’évolution de la chirurgie esthétique, les femmes ont enfin leurs chances de satisfaire leurs envies d’avoir des seins plus fermes et une poitrine parfaitement redressée.
Deux techniques sont alors possibles :
- L’augmentation mammaire par prothèse
- L’augmentation mammaire par injection de graisse ou lipofilling des seins
L’augmentation mammaire par prothèses
Les prothèses mammaires externes constituent une solution magnifique et permanente à plusieurs désagréments.
Certaines femmes ont recours à cette alternative suite à une grossesse, une perte de poids importante, ou à cause de l’âge.
Il s’agit d’augmenter le volume des seins et de regalber la poitrine en ayant recours à une pose d’implants.
Deux types d’implants sont proposés
- Prothèse mammaires de forme ronde (forme en demi-sphère arrondie): Celles ci sont les plus utilisées . Elles permettent de donner du volume au niveau de la partie haute du sein et ainsi donner un joli décolleté.
- Prothèses mammaires de forme anatomique (forme de poire) : celles ci ont une forme de gouttes d’eau, elles permettent d’augmenter la partie inférieure des seins et ainsi de leur donner une jolie courbure.
Le choix des prothèses dépend de la silhouette de la patiente.
Lors de l’intervention, le chirurgien a le choix entre trois voies pour la mise en place des prothèses :
- Voie sous-mammaire: c’est la voie la plus pratiquée aux Etats-Unis, elle est surtout réservée aux patientes ayant déjà un sillon sous-mammaire ( pli sous le sein ) marqué.
- Voie Hémi aréolaire ou péri aréolaire: cette incision est réalisée sur le pourtour de l’aréole (la bordure entourant le mamelon). La pigmentation naturelle de cette zone permet un camouflage idéal de la cicatrice d’incision, dont la couleur se fond avec celle de l’aréole.
- Voie axillaire: Cette voie est située dans le pli naturel de l’aisselle et peut être utilisée pour une première augmentation mammaire. Elle n’induit pas de cicatrices sur les seins.
Une fois le choix de l’incision est fait, le praticien entame l’insertion des prothèses mammaires. Ces dernières peuvent être insérées de 3 façons :
- Emplacement rétro-glandulaire: l’implant est placé au dessous de la glande mammaire
- Emplacement rétro-musculaire: l’implant mammaire est placé au dessous du muscle pectoral)
- Emplacement « Dual Plan » (ou deux plans) : Cette technique est la plus avancée à ce jour. Elle permet d’associer les deux techniques, précédemment évoquée, en positionnant l’implant dans deux plans distincts. Le bénéfice de cette technique est l’obtention d’un résultat le plus naturel possible avec un joli déroulé du segment sous aréolaire (partie entre l’aréole et le sillon sous-mammaire)
L’augmentation mammaire par injection de graisse ou lipofilling
Consiste en l’injection de la propre graisse de la patiente au niveau des seins. Le but du lipofilling est le prélèvement d’une quantité de graisse sur certaines zones du corps ou il y a des réserves de graisse suffisantes.
Pour ce faire, le chirurgien entame l’intervention par une liposuccion.
La graisse prélevée est ensuite purifiée et réinjectée au niveau de la poitrine.
Cette technique est 100%100 naturelle et aucun corps étranger ne sera introduit dans le corps de la patiente.
Les complication rares dues à une augmentation mammaire par prothèses
Les techniques chirurgicales ont progressés et les risques et les complications liés à une augmentation mammaire sont aujourd’hui limités.
Cependant dans 1% des cas peuvent survenir quelques complication:
- La phlébite: la survenue d’un caillot de sang autour de la prothèse est une complication précoce pouvant survenir au cours des premières heures. S’il survient, il est parfaitement traité lors d’une reprise au bloc opératoire au cours de la même hospitalisation.
- Infection : extrêmement rare, elle nécessite la prise d’antibiotiques et peut induire l’ablation d’un ou des 2 implants pendant un à 2 mois (temps nécessaire avant de pouvoir remettre en place une nouvelle prothèse sans risque).
- « Coques » : La réaction physiologique, normale et constante de l’organisme humain en présence d’un corps étranger, est de l’isoler des tissus environnants en constituant une membrane hermétique qui va entourer l’implant et qu’on appelle « capsule périprothétique ».
- Un aspect de plis ou de vagues : Les implants étant souples, il est possible que leur enveloppe se plisse et que ces plis soient constatable au toucher, voire même visibles sous la peau dans certaines positions, donnant alors un aspect de vagues.
- la rupture de l’implant: elle est favorisée par un choc violent ou l’ancienneté de l’implant.
- Rotation de l’implant : Dans le cas d’une prothèses anatomique, il est rare mais possible que la prothèse pivote.
Heureusement rares sont ces complications et les risques d’une augmentation mammaire doivent être évoqués par le chirurgien esthétique .
Les progrès chirurgicaux et les techniques d’augmentation mammaire actuelles permettent aujourd’hui l’obtention de résultats naturels et esthétiques, tout en écartant au maximum les risques postopératoires ainsi que les complications.